Nous applaudissons le président Edouard Fritch et d’autres dirigeants du gouvernement de la Polynésie française qui se sont joints à la coalition croissante de gouvernements et parlementaires appelant à un moratoire sur l’exploitation minière en haute mer. Ils se joignent à d’autres pays du Pacifique appelant à un moratoire, notamment le Chili, Fidji, les États fédérés de Micronésie, les Palaos, Samoa, et tout récemment la Nouvelle Zélande.
“[L]es océans sont les refuges d’une biodiversité unique, les alliés de notre combat contre le changement climatique, et un lieu appartenant à la culture de nombreuses communautés du monde entier. Alors que les menaces qui pèsent sur la santé de nos océans se multiplient, liées notamment au changement climatique, à la surpêche, à la pollution plastique et au forage en mer, les océans sont confrontés à une nouvelle convoitise: l’exploitation minière en eaux profondes. Les éventuelles sociétés minières en eaux profondes et les Etats les parrainant, se lancent dans une course à l’exploitation des fonds marins pour y trouver des minéraux, notamment du nickel, du cobalt, du cuivre, du manganèse et de terres rares. Déjà, de nombreux scientifiques nous alertent sur un exploitation déraisonnée qui pourrait entraîner une perte de la biodiversité et des dommages irréversibles au fonctionnement des écosystèmes sur plusieurs générations.”
Le message complet du Président Fritch est accessible ici.